Coprésidence locale et mandataires présentent leurs voeux

Publié le 30 janvier 2019
Rédigé par 
Michel Berhin

Intervention de Michel Berhin, au nom de la Coprésidence locale

28 janvier. « Il n’est pas trop tard, mais il est temps ! » Puisque la tradition veut que le premier mois de l’année soit la limite pour présenter ses vœux. C’est ce que la Locale d’Ecolo  Namur a choisi de faire aujourd’hui, au lendemain d’une marche dans les rues de Bruxelles où le même slogan a retenti, scandé par 70.000 manifestants, dit-on… « Il n’est pas trop tard, mais il est temps ».

Quelques prises de paroles vont se succéder, pour envisager #Demain… 2019… et surtout la suite. Vous ne le voyez pas, mais je l’ai écrit sur ma feuille Demain, tel un hashtag… #Demain… comme le titre de ce film qui, il y a deux ans,  interpellait tout qui voulait bien se laisser toucher par un constat : le monde va mal… il court à la catastrophe même, si l’on n’y prend pas garde… mais un film disait aussi : des signes sont là qui montrent que des citoyens s’engagent au quotidien pour changer les choses.

« Il n’est pas trop tard, mais il est temps »… d’entamer une transition… que dis-je d’enclencher même une véritable « rupture ».

La Coprésidence laissera s’exprimer nos mandataires politiques sur les choix qui s’imposent au niveau « local », mais pensant « global », nous ne pouvons pour notre part, que pointer des convergences, globales donc, qui appellent notre mobilisation : je veux parler de gilets jaunes et de gilets verts. Et puis des jeunes dont certains disent qu’ils « brossent  les cours »… quelle regrettable analyse de leur motivation !

Notre campagne 2018 l’a fait entendre : il n’y a pas d’écologie politique sans les écologistes. Nous étions entrés en campagne alors qu’en France, Nicolas Hulot rendait, j’allais dire son gilet vert… je dois plutôt dire son tablier… la première émergence était là : l’écologie politique, ce n’est pas du simple greenwashing. Cette première actualité sera très vite suivie d’une seconde, celle des gilets jaunes.

On doit faire des choix fondamentaux pour #Demain, mais « fin du monde et fin du mois… même combat », il faut appliquer le principe du pollueur – payeur et s’attaquer aux vrais déséquilibres de la société. Car ces déséquilibres révèlent que le système est le problème et qu’on ne sauvera pas la planète sans changer le logiciel.

Si l’on s’attaque à la pollution aux effets de réchauffement climatique… ne nous trompons pas de cible : c’est tout le modèle capitaliste néo-libéral qui génère le déséquilibre social tout autant qu’il engendre l’exploitation éhontée des ressources planétaires… Pas d’écologie environnementale sans écologie sociale… : « Fin du monde et fin du mois… même combat ». Mais je n’en dirai pas plus… qu’il me suffise de vous renvoyer vers la troisième émergence qui exprime aujourd’hui nos priorités vertes pour #Demain. Lisez les calicots de tous ces jeunes qui sont maintenant dans la rue chaque jeudi, répondant à l’appel d’une jeune fille, Greta Tunberg, cette suédoise de 16 ans, plus crédible que notre délégation politique belge à la Cop 24.

Je ne reprendrai qu’un slogan de ce we pour clôturer et passer la main à nos mandataires qui reviendront sur une réflexion plus située au niveau local. Les vœux de la Coprésidence pour 2019 : Tout faire, et aussi à Namur, pour « permettre un avenir à nos enfants ! »


Intervention de Philippe Noël, président de CPAS en charge des Affaires sociales

Mesdames et Messieurs, chères amies et chers amis,

Comme il est de coutume et puisqu’il est encore temps, nous vous avons invité ce jour pour vous souhaiter une très belle année 2019 que nous souhaitons plus verte, plus participative et solidaire pour chacun.

Je voudrais chaleureusement vous remercier pour votre présence ce soir.

Cette soirée et ce discours, situés entre 2 scrutins électoraux, nous n’avons pas voulu l’inscrire dans une logique de grandes déclarations médiatiques, de petites phrases assassines qui s’envolent aussitôt pour mieux retomber mais nous avons voulu la construire dans une logique de rassemblement, de liens.

Elus, membres, sympathisants d’Ecolo mais aussi citoyens ou acteurs engagés pour une société plus juste plus solidaire et pour la transition écologique : nous sommes convaincus que c’est la fédération des énergies, chacun avec nos spécificités, nos choix et nos engagements propres, et des alliances de projets qui pourront transformer la société en incluant, bien entendu notre Ville Namur.

Nous ne sommes bien entendus pas une île et ce sentiment s’inscrit dans une analyse plus large de l’actualité récente concernant nos territoires à l’échelle nationale et internationale.

Face aux grandes crises contemporaines qu’elles soient climatiques ou socioéconomiques, 2018 fut une année de réaction. Pour le pire… mais aussi pour le meilleur.

Une année d’extrême. Extrêmement populiste, chez nous et ailleurs. Trump, le Brexit, Francken, Salvini… Autant de stigmatisations, de haine, de peurs alimentées, de murs qui se dressent aussi. On peut et l’on doit bien entendu s’indigner et dénoncer chaque propos, chaque acte disqualifiant une population, s’attaquant aux solidarités ou niant le dérèglement climatique mais nous devons aller au-delà.

Aller au-delà c’est revenir aux causes de ces populismes à savoir les propres faillites de monde politique traditionnel et de sa manière d’avoir répondu aux nombreuses que vivent de plein fouets les habitants de cette planète.

Comme nous le rappellent avec force les différents mouvements citoyens depuis plusieurs semaines, c’est bien plus qu’une goutte qui a fait débordé le vase. Concernant tout d’abord les gilets jaunes, la génération délaissée, mon prédécesseur Philippe Defeyt disait il y a trois ans que la société dans laquelle nous évoluons échoue dans ces fondements et que la population ne peut plus se satisfaire des bulletins provisoires annonçant ici et là des créations d’emplois et un léger embellissement de la situation économique. Le mal-être est profond et creusé par les injustices sociales multiples et le sentiment d’un abandon généralisé d’une large partie de la population.

Nous devons en tenir compte.

Comme nous devons évidemment tenir compte du message des 100 000 manifestants de décembre et des 70 000 d’hier, dont un certain nombre d’entre nous faisait d’ailleurs partie, pour le climat. Mais aussi des milliers de jeunes sans bannière qui ont opté pour des manifestations à répétition en vue d’une prise de conscience politique à la hauteur de l’enjeu du dérèglement climatique. Les jeunes Namurois ont rejoint le mouvement jeudi dernier et nous avons d’ailleurs rencontré leurs représentants au Collège ce qui alimentera notre réflexion nous y reviendrons.

C’est la génération, qui ne veut pas être la génération sacrifiée. Cette génération interpelle, bouscule, avec justesse ses aînés et est prête à désobéir pour protéger son avenir. C’est une leçon pour chaque d’entre nous et particulièrement au niveau politique. Nous pouvons réagir et nous devons réagir en sortant des schémas traditionnels, quel que soit l’enjeu. C’est là la condition non pas de l’espoir mais de l’espérance.

Cela amène à quelques légers changements radicaux.

En nous rappelant, par exemple :

·      Que la priorité face à l’urgence sociale, ce n’est pas l’exclusion des demandeurs d’emplois ou la stigmatisation des demandeurs d’asile ;

·      Que la priorité en matière de création d’emplois, ce n’est pas la propagation de produits bon marché mais désastreux socialement et écologiquement en installant des centrales Alibaba sur les hauteurs de Liège ;

·      Qu’on ne peut prétendre défendre des objectifs climatiques ambitieux et en même temps sous-financer les transports publics au contraire du réseau autoroutier ou torpiller les ambitions belges en matière de transition énergétique ;

·      Que l’écologie vaut mieux que le Green-Washing ou le Green-Bashing en fonction du contexte électoral ;

·      Qu’il y a aujourd’hui une exigence forte de l’action pour une société plus juste et durable mais également pour une nouvelle manière de faire de la politique et repenser le lien avec les citoyens.

Concrètement, nous avons opéré un changement attendu depuis plus de quarante ans (plus précisément depuis la fusion des communes) au niveau de la politique sociale namuroise : unir sous une même casquette, la cohésion sociale de la Ville de Namur et son CPAS, ponctuant le tout par la politique du logement.  Ce n’est pas qu’une anecdote : c’est un engagement.  Un engagement fort d’une plus grande cohérence dans l’action sociale.  Un engagement fort aussi de pouvoir faire progresser une politique de mobilisation et d’actions structurelles afin d’aller au-delà de la politique « d’assistanat » ne visant qu’à répondre à l’urgence sans envisager les solutions à long terme.  Mobiliser les personnes, investir dans le logement pour tous, créer des synergies fortes entre tous les services et le secteur associatif,…. Sont autant de challenge qu’il faut, dès à présent porter tous ensemble face à une évolution et un constat, alarmant également : l’augmentation des inégalités sociales et financières, la recrudescence des préjugés et l’augmentation avérée de la précarité à Namur.  Nous n’y arriverons pas seuls (et les élections prochaines seront déterminantes dans cette évolution) mais, ensemble, nous pouvons faire avancer les choses localement concrètement, efficacement, avec détermination.

Face à cela, nous voici ici devant vous. 3 membres du Collège namurois, qui entendent agir de manière unie et cohérente, conseillers communaux et du CPAS. Certes, nous ne sommes pas à l’ONU mais nous devons à Namur, comme dans les nombreuses communes où les Verts sont désormais en majorité en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, agir de manière cohérente sur base des différents constats observés et en accord avec nos convictions.

Nous l’avons fait pendant 12 ans, et cela nous a manifestement été reconnu en octobre dernier, et notre ambition est de poursuivre et d’amplifier ce projet écologiste pour Namur en lui donnant trois directions fortes à travers nos différentes et nos nouvelles compétences : une Ville plus solidaire et plus juste, une ville de la transition écologique et une ville plus participative.


Intervention de Patricia Grandchamps, échevine de l’Enfance, de la Petite enfance, de l’Extrascolaire, de l’Enseignement, et des Ecoles des devoirs ainsi que de la Participation

Actuellement, nous sommes en effet avec Charlotte et Philippe à un moment charnière de la législature. C’est le moment de l’exploration, des rencontres et de la conception des outils et des actions qui baliseront notre vision pour les années à venir.

C’est donc particulièrement important de profiter de ses vœux pour vous rencontrer, vous artisans de la cohésion sociale, de la transition écologique, de l’alimentation durable. Vous rencontrez pour vous dire que nous souhaitons travailler et construire ce futur désirable pour notre ville ensemble.

Car comme Philippe l’a souligné, une des lignes vertes de cette législature sera la participation. Ce n’est pas seulement important, c’est une des conditions pour que le pacte démocratique puisse à nouveau générer de la confiance, puisse être porteur et générateur d’un bien-être partagé et de volontarisme pour affronter les défis de demain, notamment en matière de transition écologique.

La participation, c’est la base, le socle indispensable à la réussite de cette législature. Et nous pouvons nous en réjouir à Namur, nous ne partons pas d’une page blanche en la matière, grâce à Ecolo.

Depuis 12 ans en effet, nous avons mené des processus participatifs innovants : marche exploratoire, panel citoyen, consultation publique sur les aires de jeux et sentiers. Nous avons inscrit dans nos échevinats la participation comme étape fondamentale pour réussir notre action. Ce fut le cas en matière de rénovations de rues d’options de mobilité, ce fut le cas également pour concrétiser une vision de l’aménagement du territoire. Ça c’est pour le bilan.

Levons un coin du voile sur le projet.

La participation, pour être réussie, se devra d’être transversale, partagée par tous au sein de la Ville de Namur. Comme Charlotte en matière de transition, c’est mon défi et je m’y engage.

Aujourd’hui nous construisons notre note d’intention politique de matière participative en rencontrant des experts numériques, des comités de quartiers, des associations namuroises, les services bien sûr. Avec pour objectif, d’être une ville modèle en matière de processus participatif, non pas qu’il s’agisse d’un but en soi mais d’une condition au bien-être démocratique et à une politique de ville partagée et ambitieuse.

Nous travaillerons sur différents aspects en se basant notamment sur les bonnes expériences de ces dernières années : conseil des jeunes et autres conseils participatifs, consultation de la population sur des enjeux budgétaires et stratégiques, dialogue avec les comités de quartier et enfin. Enfin, nous mettrons en place dès 2019 un budget participatif.

Ce budget, par les moyens qui lui sont attribués, mais aussi par la méthode de travail, permet de concrétiser des processus de co-création et d’appuyer des politiques importantes et cardinales pour les années à venir dont la transition écologique.

Cette politique participative se devra également de répondre à l’enjeu d’une ville en transition. C’est d’ailleurs le signal rappelé par les jeunes présents au Collège ce jeudi : ils veulent être écouter, ils veulent s’informer, ils veulent débattre. Notre souhait avec Charlotte et Philippe est de répondre à ces besoins au niveau de la Ville, ce qui sera concrétisé dans les semaines à venir sous des formules qui font actuellement l’objet de discussions.

La participation et la transition seront bien évidemment au cœur de mes autres compétences phrases à savoir l’éducation et la petite enfance où j’aurai bien évidemment à cœur, avec mes équipes, de concrétiser le passage vers des repas collectifs locaux et sains. C’est un enjeu environnemental et de santé publique.

L’accès à une alimentation saine à l’école est aussi un enjeu de justice sociale, l’école devant également être un lieu d’égalité des chances entre les écoles et les élèves. Et cela passe aussi par une alimentation de qualité.

Les autres défis en matière d’éducation ne manquent évidemment pas : frais scolaires et particulièrement pour les ménages modestes, qualité et accessibilité de l’accueil extra-scolaire, pénurie en matière d’enseignants, infrastructures vieillissantes, projets innovants pour une école plus inclusive. Les chantiers sont également vastes et dépassent largement le cap de l’année à venir.

Pour synthétiser, notre ambition est de placer les écoles namuroises sur le chemin de la transition tout en répondant aux objectifs sociaux et d’égalité des chances. Ce double travail sera d’ailleurs mené dès la petite enfance où les défis ne manquent pas non plus en ce début de législature.

En parlant de transition, je cède la parole à Charlotte, échevine en charge, notamment, de cette magnifique compétence.


Intervention de Charlotte Mouget, échevine Aménagement du territoire, de la Consommation durable, de l’Energie, de la Transition écologique, de Environnement, des Espaces verts, du Climat, de la Nature et de la Pêche, de la Qualité de l’air, du Plan communal de développement de la nature, de la Politique foncière, de la Ruralité, et de l’Agriculture

Merci Patricia.

Une Ville de la transition écologique, vaste projet si l’on se tient à la définition que nous nous donnons de la transition écologique à savoir une remise en cause fondamentale de la manière dont nous produisons, nous consommons, nous nous déplaçons, nous nous chauffons, nous nous logeons.

Pour réussir et être à la hauteur des ambitions et de nos gilets verts et jeunes, la transition écologique, ne peut être un projet de niche mais elle doit être un projet de Ville. Celles et ceux qui me connaissent savent que je mettrai toute mon énergie pour atteindre cet objectif.

Nous travaillons actuellement aux actions qui baliseront ces 6 prochaines années et si je ne peux évidemment pas à ce jour vous en faire l’inventaire, je voudrais, avant de passer à l’eau et à la Houppe pour celles et ceux qui le souhaitent, lever un coin du voile également.

·      En matière d’alimentation tout d’abord, nous avons tout ce qu’il faut ici à Namur et dans les communes avoisinantes pour créer une véritable ceinture alimentaire du producteur aux consommateurs : nous avons des terres, nous avons des artisans, dont certains d’entre vous sont d’ailleurs présents ici ce soir et je les en remercie, nous avons des besoins collectifs en matière d’alimentation saine, nous avons des consom’acteurs motivés. Nous voulons mobiliser différents leviers dont nous disposons à la Ville et en parallèle soutenir les différents acteurs pour avancer dans cette démarche et concrétiser notre vision.

·      Au quotidien en aménagement du territoire, je souhaite poursuivre l’action de mon prédécesseur pour stopper l’étalement urbain et garantir un développement de la Ville qui s’accorde avec l’offre de transport public, le besoin d’un cadre de vie préservé et de terres agricoles à proximité de la Ville. A Namur bien sûr, nous nous appuyons sur des schémas et une vision stratégique de qualité mais cela ne nous dédouane pour autant pas d’autant de discussions voir de bras de fer quotidien et à venir avec les auteurs de projets qui n’ont pas toujours la même vision et les mêmes enjeux que nous ;

·      En matière d’énergie, dans la foulée du plan climat, nous ambitionnons de mener à bien des projets concrets pour booster le potentiel du territoire namurois en matière d’énergie renouvelable et d’économie d’énergie en partenariat avec Philippe bien sur, qui est en charge de la compétence logement.

·      Cet enjeu est évidemment directement lié à celui de la qualité de l’air, enjeu qui sera en partie rencontré grâce au futur système de transport intelligent qui intègre un large volet sur la qualité de l’air. Il le sera aussi par des actions qui seront mises en place pour verduriser la ville et consolider les liaisons écologiques sur notre territoire. Ici aussi, le terreau est fertile et c’est l’heure de semer.

De l’air à l’assiette, nous appuierons cette transition écologique, avec vous.

 

Conclusion exprimée par Philippe Noël

Merci Patricia et merci Charlotte.

Comme vous l’avez exprimé, nos matières sont pleinement en concordance avec les messages forts exprimés par Ecolo lors de la campagne électorale : une ville plus solidaire qui répond aux enjeux de son temps en matière d’inégalités sociales, de dignité des personnes de la petite enfance aux seniors ; une ville plus verte aussi où la qualité de vie passe par un air plus sain, une alimentation de qualité pour tous et une ambition partagée en matière climatique.

Comme Charlotte et Patricia, mes compétences sont également au carrefour de ces ambitions.

–       Logement…

–       CPAS….

Avec une quasi-certitude, nous pouvons dire que 2019 sera une année-clé pour les différentes maisons de repos.

C’est donc avec conviction, espoir et espérance, que je vous souhaite, au nom d’ECOLO, une bonne année 2019 à toutes et à tous.


Le moment est venu de partager ensemble le traditionnel « verre de l’amitié ».

Ne soyez pas étonnés de ce qui est à votre disposition sur les plateaux… Il s’agit de bons verres… des verres d’eau !

En cette période qui est déjà celle de la campagne électorale, depuis ce 26 janvier, vous le savez… nous ne pouvons plus rien vous « offrir ». Et donc, nous « partagerons » avec vous une boisson qui nous est précieuse tant elle n’a pas de prix. L’eau, comme l’air pur, c’est un bien commun pour lequel nous devons tout faire pour qu’ils restent accessibles à tous. Quoi de plus symbolique donc que de partager ce qui nous-vous appartient. Non, nous ne vous offrirons rien d’illégal… nous partagerons ensemble un bien vital.