Question d’actualité du groupe ECOLO – Conseil du 26 avril 2019
Intervention d’Isabelle Gengler, conseillère provinciale Ecolo, en la séance du 26 avril 2019
Monsieur le Président,
Monsieur le Gouverneur,
Madame la députée provinciale,
Messieurs les Députés provinciaux,
Chères collègues,
Chers collègues,
Agir sur l’alimentation a indéniablement des répercussions qui dépassent de loin le domaine de la gastronomie.
Si l’on mange des produits sains, de qualité et exempts de pesticides, c’est bon pour la santé et pour l’environnement.
Si l’on mange des produits locaux issus de l’agriculture paysanne, c’est bon pour l’agriculture et donc pour l’économie locale et c’est bon pour le climat.
Si l’on mange des produits de saison, qui n’ont pas dû faire le tour de la planète avant d’atterrir dans notre assiette, c’est bon pour le goût, pour la santé et pour le climat.
Par ailleurs, d’après le nutritionniste Pierre Van Vlodorp, dans sa conférence « Bien manger, pour bien apprendre », si l’on mange mieux, on apprend mieux !
C’est probablement consciente de ces différents enjeux que la majorité nous a annoncé son intention d’améliorer l’alimentation dans les cantines scolaires.
Dans cette perspective, elle a engagé la Province de Namur, le 9 janvier dernier, dans le Green Deal, programme initié par la Région Wallonne pour promouvoir une alimentation durable, et devait formuler des engagements précis pour le 9 avril.
Dans ce contexte, j’aimerais interroger Messieurs les Députés Richard Fournaux et Amaury Alexandre:
Quels-sont les engagements formulés par la Province de Namur dans le cadre du Green Deal de la région wallonne ?
Quelles-sont les actions concrètes qui ont déjà été posées en vue de rendre les cantines scolaires plus durables ?
Quelles-sont les écoles concernées par le Green Deal et dans quelles mesures les différents acteurs de ces écoles (direction, enseignants, professeurs, éducateurs …) sont-ils impliqués dans la démarche ?
Qu’en est-il des autres écoles de l’enseignement provincial et de celles du territoire de la Province, qui pourraient être incitées, dans le cadre de la supracommunalité, à s’engager aussi à améliorer l’alimentation scolaire ?
Par ailleurs, nous avons eu l’occasion lors d’une récente commission de visiter le château de Namur. Nous avons constaté, dans la confection des menus proposés à la clientèle, une réelle attention à des critères environnementaux dans le choix des produits (locaux, de saison, bio …), ce dont nous nous réjouissons.
Je me demandais dans quelle mesure ces critères étaient pris en considération dans les programmes des cours de l’école hôtelière et dans les menus réalisés par les étudiants tout au long de leur cursus.
Je vous remercie déjà pour les réponses que vous voudrez bien apporter à ces questions.
Pour le groupe Ecolo,
Isabelle Gengler