Intervention d’Isabelle Dulière, conseillère communale Ecolo, lors de la séance du 16 mai 2019 du Conseil communal

Merci Madame la Présidente

J’ai pris le temps d’éplucher ce dossier, y compris les annexes car il me tient à cœur et il est fondamental : il s’agit d’une partie importante de la politique sociale à Namur pour les 5 prochaines années.
Des modifications importantes ont été décidées à la Région, d’où la nécessité d’un travail énorme dans chaque commune. Travail énorme mais je pense travail positif à Namur pour au moins 4 raisons :
– Travail avec l’ensemble des services concernés via la plateforme namuroise du social et donc avec les spécialistes confrontés au quotidien à des problématiques variées : importance de leur donner la parole pour construire avec eux le futur, même s’il y a encore du boulot.
– D’après ce que nous avons pu découvrir lors de la commission de l’action sociale, la concertation entre les différentes équipes de la cohésion sociale et le président du CPAS en charge de cette matière a été très positive. Il y a eu un vrai processus d’écoute et de co-construction, ce qui est fondamental pour un dossier avec de tels enjeux.
– Positif aussi de construire les pistes d’action avec les personnes qui vivent des difficultés, et pas seulement pour elles. Le temps de la charité serait-il révolu ? Il est essentiel de rendre à chacun sa place d’acteur social, et de ne plus considéré l’autre comme un assisté.
– La législation a obligé à tout remettre à plat, à réanalyser, à revoir les priorités, notamment grâce à des outils très intéressants. Travail énorme, mais résultats que je qualifie de spectaculaires, au niveau des résultats (22 fiches actions très bien développées) et au niveau de la méthodologie mise en œuvre. Quand on remet tout à plat, ce n’est pas simple, mais ça permet d’ouvrir les yeux sur des réalités nouvelles (p. ex. la notion de « sans chez soi »), et donc des solutions nouvelles. C’est une belle application de la fameuse roue de Deming si chère aux qualiticiens : ce qui est planifié, est mis en œuvre, puis contrôlé et analysé, et enfin ajusté, puis on recommence : c’est la dynamique d’amélioration continue. Je crois pouvoir en tirer comme conclusion que la gestion de la politique sociale à Namur me semble de Qualité ! Un intéressant diagnostic local (à lire dans les annexes) a permis l’identification de publics cibles, donc de besoins par rapport à 7 droits fondamentaux, et donc des 22 fiches action. J’attends avec impatience le feu que j’espère vert de la Région pour suivre la mise en œuvre de ce plan enthousiasmant !

Merci de m’avoir écoutée.