Prises de parole de Madame Isabelle Dulière, conseillière communale Ecolo
Inquiétudes à la pension de famille
Madame la Présidente,
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames, Messieurs les Echevins,
Mesdames, Messieurs,
Début février, la presse locale a évoqué des « inquiétudes à la pension de famille » de la rue Saint-Nicolas. Les personnes hébergées dans cette maison qui est gérée par le CPAS auraient appris, fin janvier, que leurs contrats de bail ne seraient pas renouvelés et qu’elles devraient quitter les lieux pour le 31 août. Personne ne semblait au courant. Suite à cette annonce, un des locataires aurait d’ailleurs déjà déménagé, pour éviter une situation précaire et urgente dans les mois à venir.
Qu’en est-il exactement? Quelles sont les raisons des craintes du CPAS à l’égard de cette pension de famille ? Comment ces craintes ont-elles été évoquées avec les personnes hébergées ? Pourquoi cette communication a-t-elle eu lieu, semble-t-il, prématurément, alors qu’aucune décision n’a été prise ? Quelles ont les pistes actuellement étudiées pour permettre à la pension de famille de continuer son rôle précieux auprès de personnes fragilisées par la vie ? Quels sont les freins actuels par rapport à cette action sociale spécifique?
Déjà un tout grand merci d’éclairer le conseil communal à ce sujet. Je vous remercie.
Isabelle Dulière
IDemande de précisions suite à la présentation du Plan Zonal de Sécurité par le Chef de corps, Monsieur Olivier Libois
Monsieur le chef de corps, permettez-moi de vous adresser les réactions et questions suivantes :
– J’admire la méthodologie mise en place afin d’aboutir au plan d’actions : méthodologie développée à partir du modèle EFQM (modèle de gestion de la qualité) qui est globalement très intéressant.
– Je souhaiterais rappeler toutes les limites de la répression et de la punition, rappelées par de nombreuses études criminologiques. Notamment au niveau de la dissuasion: cfr étude de la criminalité dans plusieurs états américains dont une partie prévoit et exécute les peines de mort : pas moins de criminels… Et cette mise en question vaut aussi pour les SAC !
– D’où l’importance de la prévention. Ex: il y aurait sans doute moins de faits de violences conjugales s’il y avait davantage de structures disponibles pour accueillir les femmes qui sentent que la situation s’envenime chez leur partenaire
– Ces réflexions ci-dessus ne sont pas vaines mais peuvent nuancer la traduction de ces objectifs stratégiques (exposés dans le PZS) en plans d’actions opérationnels
– Je ne comprends pas le dessus de la page 88 : puisque la politique du parquet est une « tolérance zéro », n’est-ce pas important que cela corresponde à un objectif stratégique du PZS si on veut une politique efficiente ?
– Le plan lie le trafic de stupéfiants au nombre d’étudiants à Namur: grand potentiel de clients. Qu’est-ce qui est fait et sera fait au niveau de la prévention ? Je pense qu’elle est assez courante pour les 12/18 ans, mais qu’en est-elle au niveau des HE et de l’université ?
Je vous remercie pour vos éclaircissements.
Isabelle Dulière