Vie politique : retour du conseil communal du 4 octobre 2022
1. Crise énergétique #PositionnementEcolo #PolitiqueVerte
Enjeu ô combien fondamental et sujet d’actualité incontournable, ce mardi soir au Conseil communal de Namur.
En tant qu’écologiste, au sein de la majorité, notre groupe s’est exprimé d’une part via la 1ère échevine @Charlotte Mouget pour répondre aux questions de 2 chefs de groupe, et d’autre part via notre cheffe de groupe @Carolina Quintero
Intervention de Charlotte MOUGET, échevine de la transition écologique
« Nous faisons face à une crise profonde, aux multiples conséquences, qui affecte en premier lieu les plus précarisés. Cette situation affecte aussi la Ville de manière très importante. On chiffre en effet à 130% l’augmentation des seuls coûts énergétiques de l’administration communale en 2023. Sans parler de l’indexation des salaires de la fonction publique et de l’inflation généralisée qui affecte toutes les fournitures.
Notre préoccupation première est de garantir le maintien des services essentiels pour la population. Et cela signifie que nous devons nous montrer particulièrement économes. D’autant que la réduction de la consommation énergétique, notamment par davantage de sobriété mais aussi plus d’isolation, représente un enjeu autant sociétal (lutte contre les changements climatiques) que budgétaire.
Dès notre première réunion en septembre, le Collège avait pris acte d’une série de propositions visant à réduire la consommation d’énergies à court, moyen et long terme et m’avait chargée de coordonner un plan d’action solide. Le Collège a donc arrêté un panel d’actions spécifiques qui seront d’application tant pour la Ville, pour nos entités paracommunales que pour le CPAS.
Un certain nombre de mesures à court terme concernent les comportements des membres du personnel (éteindre tous les appareils, supprimer les petits électros d’appoint énergivores), tandis que d’autres demanderont des interventions techniques limitées (mieux réguler les chaufferies, descendre le chauffage à 19° dans l’administration). Il y aura donc des bâtiments publics dont le chauffage sera diminué mais dont la température restera tout à fait acceptable. Et bien entendu, les lieux de vie soumis à des règles strictes de température (crèches notamment) seront chauffés normalement, ce qui n’empêchera pas d’y intervenir, le cas échéant, pour éviter les déperditions d’énergie.
Il est également question de couper l’éclairage public une partie de la nuit entre novembre et mars. À cet égard, des réunions techniques doivent encore avoir lieu avec ORES pour déterminer la faisabilité et la souplesse d’un tel dispositif : les exigences en termes de sécurité pour notre centre-ville (notamment eu égard au fait que Namur est une ville étudiante) ne sont pas les mêmes que pour un village plus rural. Il est en effet essentiel d’assurer la sécurité des Namuroises et des Namurois. S’il n’est pas possible d’assurer l’éclairage des quartiers du centre, de Jambes-centre et de Salzinnes, nous ne réaliserons pas cet exercice. Rappelons toutefois que le passage au LED presque généralisé constitue déjà une source appréciable d’économies.
Des mesures de limitation seront bel et bien prises pour les illuminations de fin d’année ainsi que pour l’éclairage patrimonial de la Citadelle. Le but n’est pas de tout supprimer mais d’avoir une attitude responsable vis-à-vis de ces périodes de fêtes. Par contre le choix a été fait de ne pas placer de patinoire glace à la Place d’Armes. Un contact étroit avec l’organisateur a été pris pour étudier une alternative qui soit tout aussi ludique et festive.
Rappelons que la ville de Namur est aussi l’une des premières communes à avoir interdit les chaufferettes en terrasse. Une mesure qui se justifie tant au plan économique que climatique et énergétique. Nous sommes en train d’explorer des pistes règlementaires pour que les portes des magasins soient fermées afin d’éviter les déperditions.
Il est à noter que la Ville n’a pas attendu la crise actuelle pour déjà agir afin de limiter ses consommations énergétiques et contribuer positivement à la transition climatique. Ainsi, grâce au remplacement progressif de toutes les lampes des voiries publiques, des milliers de MWh ont déjà été épargnés et des centaines de milliers d’euros économisés ces dernières années. Plusieurs centaines de m² de panneaux photovoltaïques ont aussi été placés sur divers bâtiments communaux et du CPAS, d’importants travaux d’isolation ont été effectués, un plan chaudières a été mis en œuvre, etc. Ce travail se poursuit bien évidemment.
En matière d’information des citoyens, c’est évidemment essentiel. Même si nous n’avons pas de leviers fiscaux et financiers comme le fédéral, nous pouvons par contre jouer un rôle important en matière de conseil et de guidance :
• Il faut rappeler à tous l’existence des Guichets de l’Energie dont c’est la fonction même que de répondre et d’aiguiller les citoyens. Ils sont évidemment aussi contactables par téléphone et par courriel.
• Le dispositif En’Hestia a été déployé. Il offre un accompagnement personnalisé aux citoyen·nes désireux·ses de s’engager dans des travaux de rénovation énergétique. En’Hestia sera là à chaque étape : audit, analyse des devis, primes énergie, travaux et vérification de l’étanchéité. A cet égard, 4 webinaires sont prévus pour les candidats-rénovateurs ainsi que 7 soirées d’info dans plusieurs villages de la commune entre octobre 2022 et mars 2023. Seront aussi organisées des soirées d’info-conseils sur l’énergie destinées à ceux qui n’ont pas la possibilité financière d’investir dans une rénovation énergétique lourde et qui n’ont pas non plus droit au tarif social. Y seront prodigués des conseils et recommandations sur la gestion du chauffage et les gros appareils électriques de leur logement. Le changement de comportement et l’amélioration de la gestion du chauffage peuvent en effet apporter jusqu’à 30 % d’économie de kWh !
• De façon plus structurelle, a Ville de Namur maintient par ailleurs le doublement des primes wallonnes pour la réalisation d’audits énergétiques préalables aux rénovations.
Conscients des très graves répercussions de la crise énergétique actuelle pour un nombre sans cesse croissant de citoyen·nes et d’indépendants Namurois, la Ville de Namur veut ainsi témoigner de sa volonté de réduire les coûts énergétiques pour garantir ses missions de base. »
Réponse à la motion du PTB
« Cette crise énergétique est également une crise sociale. Des témoignages de ‘drame social’ sont recueillis ; ils font très mal. À ce niveau, nous n’avons pas attendu pour agir ; l’urgence est là ici et elle est là maintenant, mais nous ne considérons pas que le vote d’une motion soit la voie la plus souhaitable.
Nous pourrions discuter longuement des considérants très politiques qui figurent dans votre texte (motion du PTB). Nous ne nous entendrions peut-être pas sur ce qu’une telle motion devrait demander ou non aux autorités supérieures. D’ailleurs vous n’interpellez que le niveau fédéral et vous disposez de la liberté d’interpeller directement le Premier Ministre si je ne me trompe pas. Faisons honneur au débat et concentrons-nous sur les actions qui sont de notre ressort : celles que nous avons déjà annoncées / adoptées et les pistes que les uns et les autres veulent mettre sur la table.
Pour la question de la centrale d’achat, j’ai répondu il y a quelques mois à une question d’une autre conseillère à ce sujet. La centrale d’achat est un mécanisme qui simplifie les choses notamment quand on n’a pas toutes les compétences en interne (dont la ressource ‘temps’), raison pour laquelle la Ville passe par la centrale IDEFIN pour son gaz et son électricité avec des offres complexes contenant des options à lever au fil du temps.
Une centrale d’achat organisée par un pouvoir public a des contraintes supplémentaires (marchés publics, tutelle) à celles que pourraient organiser des organismes ou sociétés tels que Test-Achats, Eco-conso ou Wikipower. Le fait que ces acteurs ne se lancent pas actuellement dans des opérations de ce type est révélateur de la difficulté à négocier avec les fournisseurs eux-mêmes dans l’incertitude.
Votre question évoque également le soutien aux indépendants et PME. Je peux vous assurer que l’UCM et les secrétariats sociaux sont au taquet pour accompagner leurs affiliés et sans doute les mieux placés pour examiner les options les meilleures pour eux-mêmes (par exemple réduire temporairement la production et faire appel au chômage temporaire ou renégocier leurs cotisations sociales).
Nous avons encore eu contact ce jour à ce sujet avec l’UCM. Outre le renvoi vers les dispositions applicables dans chacune des régions, ils proposent des « accompagnements Energie », des « révisions du Business Model ». S’ils l’estiment nécessaire, la Ville sera assurément à leurs côtés pour remplir au mieux leurs missions, par exemple organiser des sessions d’info.
Pour ce qui est de vos suggestions de suspendre les taxes, redevances sur les enseignes ou le stationnement, elles ne font pas partie des mesures retenues par le Collège ni dans son épure budgétaire dont les prochains mois (MB2 et budget 2023) nous permettront de prendre la pleine mesure du défi, ni dans le paquet de mesures Energie annoncées.
Enfin, pour ne pas passer sous silence vos autres propositions, je vous invite pour à solliciter en commission une explication de la gestion de ces questions par le Directeur Financier dont c’est une responsabilité explicite et identifier ensemble si les curseurs sont au bon niveau.
Nous pouvons également évoquer en commission la gestion par la Régie Foncière des procédures judiciaires. Je peux vous dire que jusqu’à présent, les locataires ont été protégé par le contrat ‘fixe’ de la Ville (marché IDEFIN). Il se termine en décembre. Ils bénéficieront du nouveau contrat (sans doute meilleur que s’ils devaient avoir chacun des contrats) mais les provisions augmenteront et probablement le nombre de difficultés, de médiations ou de litiges. Mais je voudrais surtout vous rassurer : les expulsions sont très rares à la Régie. D’ailleurs vous voyez ou plutôt vous devez constater l’absence de dossiers fréquents dans le Huis-Clos du Conseil. Ne laissons pas penser que la Régie et la Ville ne gèrent pas leurs logements de façon exemplaire, oserais-je dire « en bonne mère de famille » 😉.
Mon intervention a été longue mais j’espère avoir fait un tour d’horizon déjà conséquent, sans évoquer le PAED et la thermographie réalisée par Arnaud Gavroy, ni le PAEDC en préparation avec le concours d’un panel de citoyens.
En synthèse :
Fabriquer et distribuer des masques ne faisait pas parties des missions historiques des communes et CPAS. Pourtant, elles l’ont fait. Aujourd’hui, dégager du temps et des moyens est « une nouvelle mission essentielle » pour reprendre un langage Covid pour aider les Namurois·es à maîtriser leur consommation d’énergie. Et on le fait. Et demain, il faudra continuer car les enjeux Climat et Biodiversité ne nous attendrons pas. »
Intervention de Carolina QUINTERO, cheffe de groupe écolo
« Nous souhaitons que chaque famille puisse vivre dignement, cela fait partie de nos valeurs en tant qu’écologistes.
Comme la pandémie, la crise que nous rencontrons ne se limite pas aux frontières belges. Elle est due à une libéralisation du secteur de l’énergie mal ou incomplètement pensée, avec trop peu de garde-fous. Cette situation s’est grandement amplifiée avec la guerre en Ukraine que nous n’avons pas choisie mais dans laquelle nous avons le devoir de rester solidaire avec le peuple ukrainien.
Cette libéralisation de l’énergie ne tient pas la route avec une guerre sur le territoire européen que nous ne pensions plus possible. C’est notre dépendance aux énergies fossiles qui alimente cette crise de l’énergie. Nous sommes en situation de pénurie de gaz, ce qui fait exploser les prix du gaz et de l’électricité pour les consommatrices et consommateurs pendant que les producteurs s’enrichissent de manière indécente. Il est dès lors évident que nous devons capter ces surprofits et les distribuer à tous les consommateurs qui en ont le besoin.
La fragilité qui apparaît au grand jour montre que nous devons également et impérativement travailler au niveau local sur une autonomie énergétique accrue, sur la résilience de nos communautés locales à travers nos autres politiques. Travailler sur l’avenir et pas seulement sur le présent pour ne pas être condamnés à subir crise sur crise.
Cette angoisse est largement partagée, par tous et toutes. Décideurs politiques de tous niveaux, nous sommes tous responsables, nous avons tous un rôle à jouer.
Le Collège communal a pu présenter les mesures qu’il a déjà adoptées et singulièrement la ligne budgétaire qui est la sienne. C’est-à-dire faire de nombreux efforts « en interne » pour limiter le déficit, protéger ses travailleurs et travailleuses et les Namurois·es en renonçant à toucher à l’impôt.
Evidemment, aujourd’hui, chacun peut proposer ici des mesures additionnelles coûteuses dans une logique « quoi qu’il en coûte ». Nous laisserons le Collège et surtout en amont les services examiner la pertinence, la faisabilité et le coût de ces propositions.
Nous ne pouvons débattre de la crise de l’énergie dans cette enceinte sans rappeler des messages martelés depuis toujours par les écologistes et qui sont les seules véritables solutions pour diminuer notre dépendance aux énergies fossiles à savoir :
– une autonomie énergétique accrue et le développement du renouvelable ;
– des investissements massifs dans l’isolation des bâtiments, avec l’appui des pouvoirs publics ;
– un usage plus rationnel de l’énergie.
La Belgique et la Ministre Tinne Van der Straeten travaillent sur un plafonnement des prix à un niveau européen, puisque c’est une mesure intenable dans le long terme si nous le faisons juste au niveau belge.
Rappelons que le gouvernement a procédé à une extension du tarif social et qu’il s’agit déjà d’une forme de plafonnement des prix de l’énergie, de manière ciblée pour ceux et celles qui en ont vraiment besoin. Ce tarif social nous, écologistes, nous souhaitons encore l’élargir.
Les pouvoirs publics doivent soutenir les citoyens et les citoyennes dans le rôle actif qu’ils et elles ont à jouer.
⇨ On a parlé des comportements à modifier, des ‘bonnes habitudes’, des trucs et astuces. Evoquons les contacts à prendre avec ses fournisseurs parfois en sollicitant l’appui d’amis ou de la famille. Il faut passer la porte des services dédicacés tels que les guichets de l’énergie, les secrétariats sociaux pour les PME (petites et moyennes entreprises) Précisons que sur le plan communal namurois il existe la « cellule énergie » du CPAS qui apporte une aide, notamment financière, selon les cas, à tous les Namurois·es y compris celles et ceux qui ne bénéficient pas du revenu d’intégration.
Le travail effectué pour mettre en place une taxation des surprofits des multinationales de l’industrie des énergies, c’est-à-dire sur les incroyables bénéfices de guerre, à un niveau belge de manière plus ambitieuse encore que ce qui est dans l’accord européen, est à présent sur la place publique et connu de tous et toutes.
Nous insistons à tous les niveaux de pouvoirs pour que ces mesures puissent aboutir rapidement.
Rappelons également qu’au niveau belge, l’effort se chiffre déjà en milliards et des nouvelles recettes sont recherchées pour faire face à la crise et surtout y mettre fin.
Nous continuerons à être aux côtés de tous ceux et celles qui subissent la crise, et à nous battre pour et avec eux.
Nous faisons toute confiance au Collège pour amplifier les mesures déjà décidées lorsque cela est possible et pertinent, et pour étudier les mesures suggérées par les un·es et par les autres pour aider les Namurois et Namuroises ainsi que les acteurs et actrices de notre tissu économique local à surmonter les difficultés que nous rencontrons. »
2. Redynamisation du quartier Saint-Nicolas
#Participation #TransitionEcologique #CohésionSociale
L’opération de redynamisation du Quartier Saint-Nicolas est de grande ampleur et sollicite les compétences de nos 3 échevin·es @Christine Halut pour la participation, @Charlotte Mouget pour la transition écologique et @Philippe Noël pour la cohésion sociale.
Ainsi, le Conseil communal de ce 4 octobre a lancé un marché d’étude portant sur la « Redynamisation du quartier Saint-Nicolas ».
Une opération de « Redynamisation » après une opération de « Rénovation urbaine »
Le quartier Saint-Nicolas compte parmi les plus anciens et les plus denses du centre-ville : logements de petites tailles, dégradation du bâti (maisons multi-divisées, défaut d’entretien, désinvestissement des propriétaires, etc.) alors que la rue comporte une relativement grosse proportion de biens à caractère patrimonial. Il faut aussi constater l’absence d’espaces publics et particulièrement d’espaces verts dans un quartier qui accueille aussi deux établissements scolaires de grande ampleur qui structurent l’espace bâti.
Le quartier possède néanmoins une vie associative et culturelle d’ores et déjà bien développée, avec la présence de plusieurs commerces, une maison médicale et de l’espace Horeca.
La redynamisation du quartier Saint-Nicolas viendrait alors soutenir et porter vers le haut la dynamique de vivre-ensemble déjà bien installée là-bas, avec notamment notre président du CPAS en charge du Logement @Philippe Noël.
En témoigne l’implication de la population locale, mobilisée pour améliorer la qualité du cadre de vie.
Dernier exemple en date : le projet baptisé « d’un rêve de quartier à un quartier de rêve », soutenu dans le cadre du budget participatif porté par notre échevine de la Participation citoyenne @Christine Halut.
Une opération de « Redynamisation », pour quoi faire ?
Notre échevine de la Régie foncière @Charlotte Mouget et les services communaux ont élaboré le cahier des charges et engagé le processus : « Le bureau d’étude qui sera désigné devra s’inscrire dans le cadre d’une approche multidisciplinaire autour d’un projet global de centre-ville, s’articuler avec les projets et études en cours et devra en outre s’appuyer sur une démarche de co-construction avec l’ensemble des acteurs et au bénéfice de l’ensemble des usagers. Le cahier des charges prévoit que toutes les étapes du processus se feront en étroite collaboration avec la population locale et les acteurs locaux ».
Un projet dans la droite ligne des préoccupations de la Ville de Namur
En septembre 2021, le Conseil communal de la Ville de Namur a adopté son plan d’actions « PIV – Politique Intégrée de la Ville », lequel prévoyait de réserver une part à des actions portant spécifiquement sur un quartier considéré comme prioritaire et incluant un processus participatif ainsi qu’à des actions spécifiques portant sur la rénovation énergétique, toujours dans des quartiers prioritaires.
L’est de la Corbeille namuroise y figurait en bonne place, avec cette étude qui ouvrira des perspectives pour la prochaine éventuelle programmation PIV (2025-2027 ?) et deux premiers projets concrets à savoir la rénovation du CINEX et la création d’une aire de jeux.
Le dossier de redynamisation du quartier Saint-Nicolas reflète d’ores et déjà de la volonté de mener un projet commun, à dimension participative, au service d’un projet de ville et d’un projet de quartier co-construit.
3. Halle al’ Chair #PatrimoineExceptionnel
La Halle al’ Chair, classée au patrimoine exceptionnel de Wallonie, va prochainement être inaugurée, après avoir fait l’objet d’une rénovation en profondeur.
C’est notre conseillère @Anne De Gand qui a souligné tout l’intérêt des écologistes pour ce patrimoine à travers une interpellation :
« Les écologistes se réjouissent de l’aboutissement de ce magnifique projet et de la vocation touristique de ce bâtiment, un des seuls témoignages homogènes de l’architecture civile du 16ème siècle à Namur.
Ce lieu d’exception mérite un aménagement intérieur particulièrement soigné. Il est appelé à devenir le principal lieu d’accueil des touristes à Namur, dans le berceau de la ville, au pied des institutions wallonnes. Le groupe Ecolo peut d’ailleurs se réjouir d’avoir porté ce dossier depuis 2006 en obtenant son affectation touristique.
Sa visite doit, à nos yeux, constituer une première « expérience ». Le premier étage semble être destiné à une salle de prestige et de réception. Il nous semble que nous devrions la mettre davantage en valeur en l’ouvrant plus largement aux touristes et aux Namurois·es et ainsi permettre la concrétisation de cette ‘première expérience’.
Nous demandons donc au Collège de réfléchir à ces enjeux et d’envisager des pistes concrètes, pour la mise en valeur de ce bâtiment exceptionnel et pour tenir compte de sa valeur historique. Nous plaidons pour une mise en récit (via le numérique notamment) de ce bâtiment qui pourrait constituer une première expérience de découverte par les visiteurs. »