Renforcer l’accessibilité financière

Différentes mesures ont été prises afin de réduire la facture scolaire et de rendre l’école accessible à toutes et à tous : maintien de la gratuité des fournitures scolaires pour toutes les classes de maternelle et de primaire, réduction du prix des sorties scolaires, suppression du droit de table et mise en place d’un tarif social pour l’accueil extrascolaire et le service des repas chauds.

Lutter contre le harcèlement et le cyberharcèlement

Sous l’impulsion des 2 échevines, Patricia Grandchamps et Christine Halut, la lutte contre le harcèlement et le cyberharcèlement a été intensifiée dans les différentes écoles communales ces dernières années. Diverses initiatives ont été mises en place afin d’offrir un climat scolaire bienveillant à tous les élèves :

• Programme KiVa : un outil de prévention et d’intervention contre le harcèlement. Le programme propose des conférences, des formations, mais aussi des animations et du coaching au sein des classes ;
• Organisation de formations pour les équipes éducatives ;
• Mise en place de conseils de coopération et de cercles de parole avec les élèves ;
• Projet Cyber-Héros : un programme pédagogique qui vise à sensibiliser et équiper les élèves des compétences nécessaires pour profiter de la richesse d’Internet en toute sécurité ;
• Soutien d’une enseignante détachée responsable du climat scolaire ;
• Projection d’un film sur le thème du harcèlement scolaire à l’ensemble des élèves de 5e et 6e primaire ;
• Organisation d’une soirée informative pour répondre à toutes les interrogations des parents.

 Utiliser l’outil numérique comme levier pédagogique et d’intégration

Des actions ont été menées afin d’inscrire les écoles communales dans la transition numérique :

• Achat de tablettes, de TBI et utilisation de nouvelles technologies afin de développer l’enseignement différencié et de favoriser l’inclusion des élèves ayant des besoins spécifiques ;
• Sensibilisation et préparation des élèves à l’utilisation responsable et raisonnée d’Internet et des médias tout en les protégeant ;
• Mise en place des plateformes numériques à destination des parents (dialogue, facturation, gestion des paiements, information aux parents, etc.) ;
• Organisation de stages par les logopèdes pour aider les élèves à besoins spécifiques à utiliser leur tablette et différents outils adaptés.

Faire participer les acteurs et actrices dans les projets

• Écoute de l’avis des enfants et participation active à la vie de leur école par le biais d’activités de prise de parole et d’actions responsables et citoyennes ;
• Collaboration étroite avec le Service Enseignement de la Ville de Namur ;
• Importance accordée au rôle des parents et à la qualité du dialogue avec eux en organisant régulièrement des réunions de concertation avec les associations de parents ;
• Écoute des besoins du terrain (directions, équipes éducatives, équipes d’entretien, bénévoles, …) ;
• Collaboration active avec le Centre PMS-PSE pour la santé et le bien-être de l’enfant ;
• Co-construction du projet pédagogique et éducatif par les directions et les acteurs et actrices de l’enseignement (création de groupes de travail (GT) en fonction des différentes thématiques).

Favoriser l’inclusion des élèves à besoins spécifiques

L’inclusion scolaire constitue l’un des principaux axes du projet pédagogique et éducatif des écoles communales namuroises et a été amplifiée ces dernières années :

• Engagement de deux logopèdes au sein du Service Enseignement ;
• Organisation de stages « inclusion » ;
• Projet numérique permettant d’outiller les enfants présentant des troubles de l’apprentissage.

Engager l’enseignement fondamental dans la transition écologique

Durant la législature 2018-2024, les 22 écoles fondamentales de l’entité de Namur ont pu bénéficier du travail acharné de leurs 2 échevines pour les emmener vers une transition écologique concrète. En 4, 5 ans, nous avons fait un pas de géant. De la végétalisation des cours d’écoles primaires et maternelles à l’école du dehors, Christine Halut n’a pas hésité à se retrousser les manches pour offrir un peu de nature aux jeunes citadins et citadines fréquentant les établissements scolaires de Namur.

Végétaliser les cours d’école

En concertation avec les directions, le corps enseignant, les logopèdes et les puériculteur•ices, les cours d’école ont fait l’objet de changements significatifs pour améliorer le cadre de vie des élèves. Nous avons remplacé le bêton des cours de récréation par de la végétation, créé des potagers collectifs, des bacs à fleurs à entretenir par les enfants et, quand c’était possible, nous avons planté des arbres. Un des grands projets réalisés durant la mandature est la transformation complète des deux cours de récréation de l’école de Wépion en véritables îlots frais, verdoyants et conviviaux. Inspiré du modèle parisien des « cours Oasis », ce projet a permis de remplacer le béton des cours par de la végétation et de réorganiser les espaces récréatifs.

Sensibiliser les élèves aux enjeux de la transition

Depuis septembre 2022, deux élèves de 5e et 6e primaire sont élus dans chaque école pour devenir les gardiens et gardiennes de la planète. Ces gardien·ne∙s sont les « référents climat » et ont pour rôle de rappeler les bons gestes à adopter et de sensibiliser les autres élèves. L’ensemble de ces gardien·ne∙s de la planète se rencontrent quatre fois par an à la Salle du Conseil communal afin de mener des projets positifs pour l’environnement.

Vers des bâtiments scolaires plus durables

Depuis 2018, les échevines de l’Éducation et le Service de l’Enseignement ont déployé une énergie importante pour que chaque élève puisse poursuivre son apprentissage dans un environnement de qualité. Plusieurs bâtiments scolaires ont été remis en état et ont bénéficié d’une rénovation énergétique (installation de doubles vitrages, isolation, changement des châssis, etc.). D’importants travaux ont été réalisés dans diverses écoles, telles que l’école de Bonnine, la Boverie, Flawinne et Bouge Centenaire, dans le but d’améliorer les infrastructures scolaires. Les abords des écoles ont également été repensés pour renforcer leur sécurité, promouvoir la mobilité douce et augmenter les espaces verts.

École du dehors

Plusieurs implantations scolaires namuroises ont également démarré la pratique de l’école du dehors, un dispositif combinant l’apprentissage à la connexion avec son environnement. Un jour par semaine, les écoles du centre et de la périphérie sortent des bâtiments pour vivre une expérience pédagogique unique dans un espace vert à proximité. Sur son parcours scolaire, l’écolier ou l’écolière participe au moins une année à la démarche. Les enfants sont attentifs. Tous leurs sens sont en éveil : ils et elles écoutent, regardent, sentent. On apprend très bien et dans tous les domaines.

Animée par le plaisir d’apprendre et de faire apprendre, Christine Halut est parvenue à inscrire la transition écologique dans le projet pédagogique des écoles fondamentales namuroises. Une belle illustration du progressisme Ecolo.

Petite Enfance : vers des milieux d’accueil durables et responsables

Une réflexion sur la création d’éco-crèches à Namur a été menée au cours de cette mandature afin de progresser vers des milieux d’accueil plus responsables. Une attention particulière a été portée à l’utilisation de matériaux plus durables (langes lavables, vaisselle durable, etc.), à la mise en place de repas sains, locaux, bio et de saison ainsi qu’à la sensibilisation du personnel. Les crèches ont été verdurisées avec l’aménagement de bacs potagers. La « crèche du dehors » et les activités d’éveil à la nature ont également été renforcées dans les différents milieux d’accueil namurois.

Augmenter le nombre de places d’accueil

L’augmentation du nombre de places d’accueil pour les tout-petits a toujours été une des grandes préoccupations des 2 échevines de la Petite Enfance. Ainsi, des places supplémentaires ont pu être accordées sur le territoire namurois grâce à la participation à différents appels à projet, notamment dans le cadre du Plan Cigogne en 2022. Plusieurs co-accueils ont également été transformés en crèches dans le cadre de la réforme MILAC.